L’horreur à Moscou

L’épouvantable bain de sang qui nous saisit ce soir nous rappelle forcément les moments douloureux vécus en 2015 et tant d’autres en Europe et dans le Monde. Même si la prudence est toujours de mise, la revendication de ce crime de masse par Daesh rappelle aux peuples du monde entier, ce soir aux Russes, que l’islamisme est toujours source de crimes, de barbaries, de désespoirs. Les motivations de ces assassins peuvent être multiples mais l’on ne peut s’empêcher de penser à la guerre fratricide que se livrent extrémistes sunnites et extrémistes chiites de Téhéran. Les seconds étaient indirectement à la manœuvre dans les pogroms du 7 octobre dernier en Israel, n’ont cessé de renforcer leur position au Liban avec l’enracinement du Hezbollah et jouent désormais les trouble-fêtes au large du Yémen avec les houthistes désorganisant le trafic maritime dans la mer Rouge. Il est donc possible que les criminels qui martyrisent la jeunesse et les femmes à Téhéran aient attiré la jalousie pathologique criminelle des succursales sunnites les plus abominables alors que l’Iran n’a cessé de se rapprocher de Moscou dans sa collaboration armée contre la souveraineté ukrainienne. C’est possible mais d’autres probabilités sont crédibles.

Cela ne change rien à l’essentiel. Dès qu’il s’agit de tuer, brimer, torturer, brûler, violer, dès qu’il s’agit de s’en prendre aux droits inaliénables de l’Humanité, le projet totalitaire islamiste se dresse face à elle et trouve les moyens de verser du sang et des larmes. Les malheureuses victimes de Moscou en font la cruelle expérience ce soir, après celles de Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, New York, Kaboul, Aman, Tunis, Istanbul, Jerusalem, Madrid, Rakka et tant d’autres. Si ce soir, l’heure est au recueillement, nous voulons rappeler qu’il est de la responsabilité de la gauche, des forces attachées à la démocratie représentative de dénoncer en tous lieux et sans réserve celles et ceux qui, par lâcheté, confort ou calculs politiques, sont prêts à pactiser avec les courants de l’Islam politique, et guident le bras armé des criminels. Que la pathologie des commandos qui se livrent à ces crimes soit évoquée, ne change strictement rien à l’idéologie mortifère qui les anime. L’Islamisme c’est la guerre. L’Islamisme c’est la haine. L’Islamisme c’est le totalitarisme. L’Humanité n’a d’autres choix que de le combattre frontalement et de s’en débarrasser.

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