- La fête olympique bat son plein, contre les prédictions des oiseaux de malheur, de l’extrême droite jusqu’aux populistes de LFI. Force est de constater que les citoyens sont heureux de se retrouver, de partager des bonheurs simples en soutenant les équipes nationales et qu’ils expriment une fierté quelque peu cocardière non dissimulée après une cérémonie d’ouverture à vocation universelle, inclusive et progressiste dans les rues de Paris. Nous ne sommes évidemment pas dupes de l’utilisation qu’en font les pouvoirs politiques, de tout temps et en tout lieu mais force est de constater que l’organisation des Jeux à Paris, voulue par François Hollande, est une réussite y compris dans sa dimension sécuritaire.
- Pendant ce temps, la partie de poker continue. L’arrivée en tête du cartel des gauches ne lui a pas évité les faux pas. Le NFP est loin d’être majoritaire. Le long et douloureux compromis aboutissant à proposer Lucie Castets au poste de Matignon, ne règle en rien la possibilité de gouverner après la crise parlementaire provoquée en juin. La gauche aurait tout intérêt à admettre arithmétiquement la réalité, non pour capituler mais pour prendre l’initiative de propositions, qui ne peuvent se résumer au « programme, rien que le programme, tout le programme » comme l’affirmait J-L Mélenchon dès 20h03, le soir du second tour. La possibilité du retour de la gauche au gouvernement ne peut passer que par la rupture avec Lfi, devenue la formation la plus rejetée de France selon tous les instituts de sondage. Une formation qui calque son calendrier sur les ordres de son chef, aspirant à une démission présidentielle pour se présenter face à Le Pen. Les français rejettent massivement cette aventure périlleuse, nous aussi. Nous l’avons assez dit et répété, depuis tant de temps.
