Dans l’Hérault, à l’heure où nous écrivons, à l’exception de Montpellier, les candidats de la coalition des gauches sont en posture difficile sur plusieurs territoires. Dans la 3e circonscription, pour laquelle nous n’avons eu de cesse de militer depuis quinze jours, dans la foulée des élections européennes, les résultats sont probants pour notre camarade Fanny Dombre-Coste. Elle vire en tête à l’issue du premier tour avec plus de 22 000 voix. A Castelnau-le-Lez, avec plus de 4400 voix, elle réalise 36% et conforte la place de la gauche sur la commune après le score de Raphaël Glucksmann à près de 19%. Mais ce grand bonheur pour notre camarade ne peut effacer notre grande inquiétude sur la situation créée à 7 jours d’un rendez-vous historique pour le pays et pour l’Europe.
Notre orientation est claire et s’inscrit dans la déclaration courageuse et digne du maire de Montpellier, président de la Métropole dès 20h, de Raphaël Glucksmann dans la foulée. Face à l’Histoire, face à l’extrême droite, il n’ y a pas d’autre possibilité que de se désister en faveur du candidat républicain le mieux placé et d’appeler à voter pour lui ou elle. Toutes celles et ceux qui ne s’expriment pas explicitement en ce sens cultivent une ambiguïté coupable, lourde de conséquences, en rupture avec les traditions des gauches et de la République.
Cette semaine sera l’occasion pour nous de porter Fanny vers le Palais Bourbon mais aussi de ne rien oublier de l’urgence démocratique qui nous commande, toutes et tous, aux quatre coins du pays. La maison brûle, il faut la défendre sans exclusive avec toutes celles et tous ceux qui y sont prêts.
