La victoire de Donald Trump à la tête des Etats-Unis – Maison Blanche, congrès, sénat -redessine la situation internationale et ouvre des perspectives sombres. Notre camarade, Raphaël Glucksmann, évoque une « catastrophe mondiale » qui met l’Europe face à elle-même et lui impose de prendre ses responsabilités.
Elle doit le faire dans le cadre de la solidarité impérieuse avec l’Ukraine en réaffirmant l’intégrité territoriale d’un pays européen attaqué par les dictatures. Elle peut le faire face au révisionnisme climatique ou dans le cadre d’un plan européen de relance face aux tenants de l' »America first », équivalent des « Français d’abord ». L’UE demeure plus que jamais notre horizon alors que l’extrême droite se réjouit de cette vague nationaliste venue d’outre Atlantique et que Mélenchon n’a pas attendu pour tirer à boulets rouges sur la candidate démocrate. Leur alternative commune est nationale quand la nôtre est communautaire, seul moyen de peser en termes de régulations, de modèle environnemental, de défense des Droits Humains.
Les socialistes, à l’échelle européenne, batailleront à Strasbourg et dans chacun des Etats de l’UE afin que soient déclinées des réponses communes en matière de relance, d’une défense partagée et d’une mutualisation des dettes souveraines, seul moyen d’offrir une alternative praticable au péril trumpiste à l’échelle de la planète.