Les faits marquants de l’actualité internationale durant la période estivale

  • La bonne nouvelle nous vient évidemment des Etats-Unis avec le retrait du président Biden au profit de Kamala Harris. C’est la possibilité entrouverte d’une victoire du camp démocrate et le retour de l’espoir contre le candidat de l’illibéralisme, ami des dictateurs d’extrême droite de l’Argentine à la Russie en passant par les dirigeants du Rassemblement National. Pour mettre un frein au lobby évangéliste aux Etats-Unis, pour défendre le droit des femmes à l’IVG, pour la défense de l’Ukraine et le maintien des livraisons d’armes, pour la garantie des droits démocratiques en particulier des minorités aux Etats-Unis, la victoire des Démocrates est impérative. Nous ne comprenons même pas qu’elle puisse se discuter à gauche, à moins d’envisager, ici, celle de Le Pen. Celles et ceux qui font la fine bouche voire dénoncent la vice-présidente des E-U, à la manière de la députée LFI Danièle Obono, pactisent avec les ennemis mortels de la démocratie parlementaire.
  • A proximité, la situation vénézuélienne ne cesse de se détériorer à la faveur d’une crise économique, politique et démocratique dont le responsable est Nicolas Maduro, actuel président tout puissant à la tête du PSUV. Successeur désigné de Chavez, icône de Jean-Luc Mélenchon, c’est une caricature autoritaire du caudillo populiste et l’antithèse de la gauche à laquelle nous aspirons. Fraudeur, anti-démocratique, à la tête d’un régime devenu policier, il est l’ami de la dictature des mollahs iraniens, de Poutine et du leader de LFI. Gageons que la population de Caracas parviendra à renverser ce régime corrompu au profit de la démocratie, indépendamment des choix à faire. Le retour de la démocratie est un préalable face à la répression du régime. Nous la souhaitons ardemment après l’exode de 2 millions de vénézuéliens qui n’est pas sans rappeler la saignée démographique de l’ex RDA entre 1948 et 1961.
  • Enfin, au Proche-Orient, la sale guerre de Netanyaou consécutive à la barbarie du 7 octobre dernier déclenchée par le Hamas, se poursuit. Les principaux leaders de l’organisation terroriste sont éliminés un par un dont Ismael Haniyeh, marionnette de Téhéran. Nous ne sommes pas de celles et ceux qui, comme la députée LFI Sophia Chikirou, rendent hommage à ce bourreau islamiste au service du crime et de la théocratie. Nous préférons nous incliner devant le sort actuel des populations palestiniennes, des otages israéliens toujours détenus et plus généralement des victimes de l’Islamisme aux quatre coins de la planète que de nous mêler au cortège funèbre en compagnie de l’Iran des Ayatollahs, du PCC de Xi Jinping, de Poutine …et de la direction de LFI. Chacun ses héros.
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